Le mystères des huit moines de l'ile d'Yeu
Ils étaient huit tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Du continent pour l’ile d’Yeu.
Le huitième, s’assit sur le port,
Ne voulant faire aucun effort
Laissa aux autres la fatigue,
Et s’abrita sous une digue
Ils étaient sept tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu..
Le septième, tout près d’une plage,
Vit la maison de coquillages,
Il y déposa ses bagages,
Mit ainsi fin à son voyage.
Ils étaient six tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.
Le sixième c’est dans une église,
Qu’il s’installa qu’on se le dise,
Pour pouvoir y prier des heures,
Jésus Christ notre bon pasteur.
Ils étaient cinq tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.
Le cinquième sous quelques pierres,
Levées par nos ancêtres,
S’y endormi une vie entière,
Loin du monde et de ses misères.
Ils étaient quatre tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.
Le quatrième aux corbeaux,
Courut sur ces roches si belles
Mal lui en prit car l’une d’elle,
Pour toujours fut son tombeau
Ils étaient trois tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.
Est- ce par peur de l’Espagnol,
Ou de l’Anglais que le troisième
En un château ce pauvre fol
Fit son éternel carême ?
Ils étaient deux tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.
Ils étaient cinq tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.
Ils étaient cinq tout petits moines,
A longues barbes et sans cheveux,
Embarqués un soir de grand vent,
Se promenant sur l’ile d’Yeu.